Le Protocole de KYOTO est un accord international sous l’égide des Nations Unies, a constitué le premier cadre juridique sur la consommation énergétique globale engageant les pays industrialisés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
La proposition de textes de loi a été signée initialement 192 parties au courant de sa mise en application en 2005, incluant presque tous les pays membres des Nations Unies. Cependant, chaque pays signataire s’est vu attribuer des objectifs chiffrés de réduction à atteindre sur une période donnée.
Pour y parvenir, le protocole a introduit plusieurs mécanismes de flexibilité, notamment le marché du carbone, la mise en œuvre conjointe (MOC) et le mécanisme de développement propre (MDP), permettant aux pays de compenser une partie de leurs émissions par des projets de réduction menés à l’étranger.
Ce système a jeté les bases de la coopération internationale en matière de climat et a préparé le terrain à d’autres dispositifs comme l’ACCORD de Paris. Bien qu’il ait connu des limites, le Protocole de KYOTO a marqué une étape majeure en instaurant une logique économique autour de la réduction des émissions, et en intégrant les marchés carbone dans les politiques climatiques mondiales.